Debout dans le champ
Je me sentais aussi seule qu’un corbeau.
Ils sont surgis de la nuit, ces visages de pierre.
Ecoute ô écoute la chanson de la pierre !
D’où vient le vent qui fait vibrer la flamme ?
Etait-ce hier ?
Etait-ce demain ?
Je ne comprends plus le temps qui passe.
D’où vient le vent qui fait couler mes larmes ?
D’où vient ce vent qui me laisse sans armes ?
La vie est une attente à haut risque
Où le destin tire à balles réelles.
D’où vient ce sang qui me coule sur les doigts ?
Je refuse de porter le poids de vos péchés.
