mercredi 5 décembre 2007
Sois mince et tais-toi
Du dogme au PARADIGME
Il n'y a qu'un pas
Ceux ou celles qui s'arrondissent
Du poids de vos regards
Ne se remettront pas.
Tes mots
Comme un cadeau
Comme une gifle
Comme une caresse
Comme une griffe
Tes mots
Au goût d’amour
Ou bien de cendre
Tes mots
Laissent
Comme une trace
Sur ma peau
Je vous lis à la nuit
Je vous lis à la nuit.
Parfois je me demande quel est le sens,
Pourquoi la plume et pourquoi le papier ?
Pourquoi le bleu de l’encre ?
Quel vide est à combler,
Quel espace indicible,
Et qui est à leurrer ?
Seulement penser.
De l’autre côté de ma nuit
Quelqu’un m’écrit.
Illusion ou miracle ?
Tout passe.
Miss you...
Je sens comme une douceur
Bien au-delà des mots
J'interprète les signes
Je lis entre les lignes
Pourquoi tous ces secrets
Pourquoi tant de silence
Et toutes ces douleurs
Qui lui rongent les os
Et puis cette lancinance
Faite de vide et d'absence
Je cherche en vain sa trace
Dans les miroirs du Temps
Je crains qu'il ne se lasse
Ou d'en faire tout autant
On jette souvent ses rêves
On les piétine sans trêve
Mais tous ces souvenirs
Les façonner de riens
Une tendresse un sourire
Un rire d'enfant au loin
Caresser ces doux-leurres qui berceraient mon âme partant pour le néant.
Ce que je veux...
Je veux le choc des titans
le galop des marées
Je veux la queue des comète
le mystère des trous noirs
et la fusion des galaxies
Je veux l'ultime sursaut de l'UniversLe semeur d'étoiles
Il est passé le semeur d'étoile,
Et la Terre a vibré,
Spirale rouge profond,
Couleur passion irraisonnée.
Il est passé le semeur d'étoiles,
Avec des yeux au bleu de lune
Et la Terre a rêvé de miracles
Et de chose innomément secrètes.
Il est passé le semeur d'étoiles,
Puis s'est perdu dans l'infini,
Terre solitaire attend dans la nuit
Le retour des comètes.
dimanche 18 novembre 2007
Regarde
le soleil ne s'est pas levé ce matin
regarde
cette aube vert pâle
ce paysage blanc
regarde cet espace muet
et les mains vides qui se referment sur l'absence
regarde
est-ce le jour
est-ce la nuit
regarde
le temps est suspendu entre deux crépuscules
regarde
la cicatrice offerte pour le pardon des péchés
regarde
l'oiseau qui s'est brûlé les ailes
regarde
il n'y a plus d'image, plus de son, plus de sang
et par-delà la crête cet horizon limpide
encore quelques pas et tu verras la lumière
La quadrature du cercle...
On ne devrait jamais enfermer les cercles...
Une saison manquante (2)
Se repose sur la margelle du puit.
Le soleil chaleureux caresse la clairière.
Un petit ruisseau murmure un sonnet oublié.
Et l'hirondelle qui n'en sait rien
Ajoute une brindille au rebord de son nid.
Une saison manquante
un peu chaude
un peu sèche
univers en jachère
où les miroirs n'ont plus grand-chose à dire
on ne sait même plus si l'amour s'y mire
univers en jachère
à la dérive des infinis
adieu ciel bleu
au revoir espoir
on devrait devrait inscrire nos noms
au fronton des mortes-saisons
et dans nos coeurs
le chagrin de tous les non-dits
Les mots de la nuit
J'ai même trouvé des mots-fleurs dans le fond de tes yeux. Je cherche le mot qui me dira ton sourire ou peut-être ta main. Je cherche le mot qui chuchotera l'heure exquise et l'apaisement qui suit les grands tourments, peut-être le matin calme et aussi le café.
Et tous ces mots non-dits en forme d'impossible je les passerai à la trappe de l'oubli. Jetés sur le papier, barrés ou effacés d'un trait de gomme hâtive. Je veux écrire le nouveau, la nuit qui s'érode sous tes paumes, le rythme des silences, tes yeux qui redessinnent le ciel.
Le mots reviennent de loin. Je les utiliserai jusqu'à la fin.
Un effluve de liberté
Passe un effluve de liberté
Je m'envolerais à tire-d'aile si j'étais un oiseau...
J'abandonnerais l'étang au vents et aux roseaux
Si j'étais un oiseau...
Hélas je suis roseau, attaché à l'étang
Je ploye sous le vent
Je nourris les oiseaux
Je suis seulement roseau
On a le destin de ses racines
Moments suspendus
Entre deux lèvres
Juste avant le premier baiser
Moment suspendu
Entre deux mains
Juste avant la première caresse
Deux fois rien
Juste un instant
En suspens entre deux vies
Le dit de Tana
Et ma vie je la suis sur le miroir de l'eau
A chaque carrefour il faut marquer un tour
Je lis tous les augures dans le vol des oiseaux
Et pour écrire ma vie je me sers d'un roseau
Qui grave dans l'argile tous ces instants fragiles
Je lis tous les augures dans le vol des oiseaux
J'ai renié ma foi pour embrasser la tienne
Mais s'il s'agit de loi je ne suis que la mienne
TANAQVIL
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- Ecrire, prendre des photos, dessiner, coudre, le temps me manque pour tout faire...